L’interview de Anne-Sophie, en Pologne
Anne-Sophie, curieuse de nature, a saisi une opportunité professionnelle pour s’expatrier en Pologne !
Découvrez son interview
Carte d’identité
Prénom : Anne-Sophie
Age : 25 ans
Situation personnelle : en couple sans enfant
Situation professionnelle : agent de voyage
Pays et ville d’origine : France, Nancy
Pays et ville d’accueil : Pologne, Cracovie
Date de début de l’expatriation : 03 janvier 2014
Motif de l’expatriation : travailler à l’étranger
Présentez-vous ?
Je suis Anne-Sophie, j’ai 25 ans, je viens de Nancy en Lorraine, je vis en Pologne avec mon copain, je travaille dans une agence de voyages en ligne pour des clients francophones et durant mon temps libre je visite la Pologne et des villes proches (Vienne, Budapest, Prague…).
Où vivez vous actuellement ?
Actuellement je vis à Cracovie, en colocation avec trois étudiants polonais. Je suis partie en Pologne car je n’ai pas trouve de travail en France après 4 mois de recherches. Je compte rester ici au moins jusqu’à décembre pour avoir une expérience professionnelle d’un an. J’ai vécu pour la 1ere fois a l’étranger lors d’un échange Erasmus aux Pays-Bas en 2010, puis, comme j’ai adore cette expérience, j’ai vécu 3 mois a Berlin en 2011 lors d’un stage, ensuite je suis allée 6 mois en Grande-Bretagne comme fille au pair, et l’année dernière j’étais un an en Allemagne dans une agence de voyage française.
Votre vie avant votre expatriation
Comment était votre vie dans votre pays d’origine ?
J’ai vécu en France jusqu’à la fin de mes études en 2011. Je voyageais déjà beaucoup : Bac a Nancy, BTS a Sedan, licence a Chambéry puis licence pro a La Rochelle. Je vivais en logement étudiant. Jusqu’à mon bac, je vivais chez mes parents dans l’agglomération de Nancy, dans une maison avec mon frère et deux chats. Je faisais de la danse orientale en MJC et je voyais mes amis régulièrement, j’allais au cinéma et je rendais visite à ma famille dans les Alpes.
Pour quelles raisons vous êtes vous expatrié ?
Je suis curieuse de nature et j’aime découvrir de nouvelles cultures et de nouveaux modes de vie. En vivant à l’étranger, tout est différent au quotidien, on apprend de nouvelles choses tout le temps et on a moins peur de l’inconnu. J’ai eu cette opportunité en novembre et comme j’adore voyager j’ai tout de suite saisi cette occasion, et au sein de l’Europe aucun pays n’est loin de la France.
Votre vie à l’étranger
Comment s’est passé votre départ ?
Je suis partie le 3 janvier de Mulhouse avec Easy Jet, 2h plus tard j’étais à Cracovie. J’ai emmené une grosse valise et une valise cabine, avec des vêtements chaud (je savais que l’hiver était souvent rude en Pologne), des bottes d’hiver, mon appareil photo et mon ordinateur. J’ai rencontre mon futur colocataire sur un site de colocation en décembre, et après on a cherche ensemble un appartement meuble, car avec l’avion, les bagages sont limités. Je suis une personne assez organisée et je savais qu’en arrivant en Pologne mon colocataire m’attendrait à la gare de Cracovie puis qu’on irait ensemble à l’appartement. J’avais cherche comment aller de l’aéroport au centre ville, mais malgré tout, je ne savais pas a quoi ressemblerait Cracovie, comment étaient la ville et les gens…mais c’est cela qui est passionnant dans les voyages.
Comment se sont passées les premières semaines sur place ?
En janvier 2014, il faisait froid, environ 0 degrés. Puis il a fait jusqu’à -15. Pour les polonais, ca n’était pas très bas, mais pour moi c’était déjà assez ! J’ai eu la chance d’arriver en ayant déjà trouvé un travail et un logement, donc je n’avais qu’à prendre mes marques dans la ville. Ce qui m’a frustré au début, c’est de ne pas comprendre les gens car je ne parlais pas polonais. J’ai rencontré mes futurs collègues, et on est devenu amis. Ils m’ont fait découvrir les endroits où sortir dans Cracovie, m’ont donné des tuyaux pour la vie quotidienne. J’ai voulu apprendre le polonais avec des natifs, mais cette langue est trop dure. Les sons sont très différents du français ou même de l’allemand. J’ai vite abandonné ce projet. Finalement, je connais les mots de base pour dire bonjour, au-revoir, s’il vous plait…et je me fais comprendre dans les magasins.
Qu’est-ce qui vous plaît dans votre vie à l’étranger ? Qu’est-ce qui vous plaît moins ?
Ce qui me plait est de vivre dans un environnement cosmopolite, avec plein d’étrangers, car c’est très enrichissant, on découvre un autre mode de vie, une autre culture. De plus, j’adore entendre et parler plusieurs langues étrangères au quotidien.
Ce qui me plait moins est le fait que la conversion zlotys-euros soit faible, du coup quand je veux voyager dans la zone euro j’ai besoin de beaucoup d’argent en zlotys pour le change. Je pense que c’est l’inconvénient de beaucoup pays dans le monde qui ont une autre monnaie que l’euro.
Par rapport à votre pays d’origine, qu’est-ce qui est mieux, qu’est-ce qui est moins bien ?
Ce qui est mieux est le fait que beaucoup de magasins soient ouverts le dimanche, ce qui est pratique pour faire les courses quand je travaille le samedi.
Ce qui est moins bien est le niveau de tolérance des gens : la Pologne étant un pays très catholique, il est mal vu pour un couple de vivre ensemble s’il n’est pas marié par exemple, et l’homosexualité reste très tabou dans la société. Il y a aussi peu de personnes noires ou avec une origine étrangère marquée (asiatiques, africains, maghrébins…), car la Pologne offre moins d’avantages que d’autres pays pour s’expatrier (langue, système de santé, avantages sociaux…).
Cracovie est aussi une ville très polluée et c’est la 1ère chose que j’ai remarquée en arrivant pendant l’hiver : au bas de tous les bus et voitures il y avait une saleté noire tenace. Cela se remarque aussi sur le sol et on est plus souvent malade.
Les caractéristiques de votre pays d’accueil
- La mentalité des locaux
Les gens sont assez indifférents les uns des autres je trouve, ils ne se regardent pas dans les transports en commun et ne sourient pas, cela crée une atmosphère triste et gênante.
Ils ne sont pas très accueillants dans les commerces : ni bonjour ou au revoir, cela crée un contact froid et distant.
- Le climat
Cet hiver a été froid pour moi (plusieurs jours à -15 avec de la neige) mais chaud pour les polonais. Depuis le printemps, le temps n’arrête pas de changer avec de la pluie le matin et 30 degrés l’après-midi parfois. On n’est jamais sûr du temps pour toute la journée. Normalement les étés sont chauds mais il a rarement fait plus de 30 depuis que je vis en Pologne.
- Le logement
J’ai cherché mon premier appartement avec mon colocataire, que j’avais rencontré sur un site de colocation. On a cherché sur un site de petites annonces : Gumtree.pl. On a sélectionné 3 appartements meublés qui nous plaisaient, puis on a contacté les propriétaires et on leur a dit qu’on voulait emménager au début du mois de janvier 2014. On a fait tout ça à distance et j’avais un peu peur qu’on se fasse arnaquer car on a pas visité les logements avant l’emménagement. Quand j’ai du changer de logement en mars, j’ai fait de nouvelles recherches sur internet, j’ai visité plusieurs chambres puis j’en ai réservé une en payant un acompte.
- La nourriture
En Pologne, j’ai découvert les pierogis, sorte de raviolis fourrés à la viande, au fromage, mais aussi à la confiture, à la crème. Comme je n’aime pas trop les mélanges sucré/salé, je n’achète que des salés. J’ai découvert un petit restaurant polonais avec une excellente goulasch et des énormes galettes de pommes de terre : délicieux !
Ce que je n’aime pas est le fait que les polonais mangent sans sauce, sel, poivre, ils font des mélanges étranges comme du riz avec des fraises par exemple…
Ce qui me manque est du bon pain moelleux, ici il n’y a que des pains qui ressemblent a du pain de campagne ou du pain de mie, c’est dur et sans goût.
- Les vacances
Pour un contrat de 6 mois j’ai eu 12 jours de vacances, ce qui revient à environ 4 semaines par an. Personnellement je trouve que le fait d’avoir 5 semaines de congés payés en France est trop, et comme je pose des jours régulièrement pour avoir des weekends de 3 ou 4 jours, ca me convient. Je ne rentre en France que tous les 3 ou 4 mois, là je pose une semaine de congés.
- La santé
Je suis assurée par une caisse d’assurance maladie choisie par mon entreprise, pour laquelle je cotise tous les mois (cotisation prélevée parmi les charges déduites de mon salaire brut). Tous les soins de base sont pris en charge, je n’ai que les médicaments à payer. Quand j’ai besoin je vais dans un centre médical où le personnel est bilingue anglais, ce qui aide beaucoup pour se faire comprendre.
- La conduite
Je ne conduis pas en Pologne car je n’ai pas mon permis. Les gens roulent à droite, comme en France. Ils roulent très mal : vite, ils collent les voitures qui les précèdent, passent souvent au feu orange ou rouge, et surtout s’arrêtent à seulement quelques cm des passages piétons, très souvent les pneus crissent tellement ils freinent brusquement. Ils sont fous ! Même les véhicules d’auto-écoles roulent mal. Dans les bus et trams, il faut se cramponner tout le temps pour ne pas tomber. C’est ce qui m’énerve le plus en Pologne.
- Ce qui coûte cher / ce qui ne coûte pas très cher
Les loyers ne sont pas chers, pour ma chambre en colocation je paie environ 230 euros charges comprises, la nourriture n’est pas chère non plus (environ 36 euros pour deux par semaine), les transports en commun sont chers et les vêtements sont aussi chers qu’en France.
Qu’est-ce qui vous dérange le plus dans les mentalités, les habitudes culturelles du pays ?
Ce qui me dérange le plus est le manque de mixité dans la société polonaise : il y a peu de personnes asiatiques, africaines ou maghrébines par exemple. De plus les gens ont l’air vraiment froid et distant, et ils ne sont pas polis dans les magasins.
Avez-vous des «habitudes» ?
J’ai pris l’habitude de faire les courses le dimanche, ce qui n’est pas possible en France. J’ai gardé l’habitude de manger vers midi et 19h: les polonais mangent plutôt en milieu de matinée pour le petit-déjeuner, en milieu d’après-midi pour le déjeuner et vers 18h pour le dîner.
Est-il facile de partir en weekend ?
Cracovie est bien située en Europe : près de l’Autriche, l’Allemagne, la République Tchèque et la Slovaquie. Il y a un bon réseau de bus entre tous ces pays et j’ai déjà visité Vienne et Bratislava depuis que je suis en Pologne. Autour de Cracovie il y a les camps d’Auschwitz, la mine de sel de Wieliczka, Wroclaw, des pistes de ski à Zakopane.
Décrivez-nous votre cadre de vie
Je vis dans le centre ville en colocation avec trois étudiants polonais et mon copain, notre appartement est dans un ancien immeuble et la chambre donne sur la cour intérieure, au calme. J’habite près de la rivière Vistule et sur ses rives il y a des espaces verts.
Racontez-nous une journée typique
Pour aller travailler je prends un bus et un tram. Comme il y a beaucoup de bouchons le matin et le soir, je mets entre 25 et 45 minutes. Je travaille 8h par jour, 40h par semaine, et 2 samedis par mois en moyenne. J’ai 30 minutes de pause pour manger, alors je me prépare quelque chose la veille. En semaine j’aime rester chez moi le soir. Le weekend, je sors en bars ou en boite (il y en a plein dans Cracovie) et avec mon copain on va plusieurs fois par mois au restaurant. On fait aussi les magasins de temps en temps, on va en courses le dimanche.
Votre adaptation
Votre intégration a-t-elle été facile ?
Oui car mon entreprise a organisé une journée de présentation lors de mon 1er jour de travail, avec d’autres nouveaux employés on nous a parlé de l’entreprise, son fonctionnement, les formalités à effectuer lors de l’arrivée en Pologne…De plus, avec mes collègues on est tout de suite sorti en groupe le soir ou le weekend, du coup j’ai découvert les endroits pour sortir et rencontré d’autres collègues francophones ou étrangers.
Avez vous rencontré facilement les « gens du pays » ?
Avant d’arriver a Cracovie j’ai rejoint sur Facebook le groupe Français et francophones de Cracovie, et un ami polonais m’a contacté car il parle français. Quand je suis arrivée en Pologne, on s’est rencontré et il m’a fait découvrir la ville et les lieux touristiques.
Voyez vous / côtoyez vous d’autres personnes de votre pays d’origine sur place ?
Dans mon entreprise nous sommes beaucoup d’expatriés, dont une quarantaine de français, on se voit au travail et aussi le weekend quand on sort en bar ou en club. Mon copain est aussi français donc on parle notre langue maternelle chez nous.
Vous êtes vous facilement adaptés à votre nouveau pays ?
Oui car depuis 2010 et mon échange Erasmus aux Pays-Bas j’ai pris des habitudes en arrivant dans un pays étranger : rechercher plein d’informations, savoir ce qu’il y a à faire et à voir, me promener à pied pour repérer les lieux autour de chez moi…
Connaissez-vous la langue du pays ?
Je connais les mots de base pour dire bonjour, au-revoir, merci, s’il vous plait… J’arrive à me faire comprendre dans les commerces. Je voulais apprendre le polonais en arrivant en Pologne mais les sons sont très différents et c’est une langue plus difficile que l’allemand, donc j’ai renoncé. Je parle anglais quand je ne sais pas comment expliquer les choses.
Votre lien avec votre pays d’origine
Face à quelle mentalité/habitude/défaut de votre pays d’origine êtes-vous plus clément, avec le recul d’habiter à l’étranger ?
Avec le chauvinisme : quand on voyage peu a l’étranger, par défaut on a tendance à critiquer ou voir négativement ce qui est différent. Mais en découvrant d’autres lieux on se rend compte qu’il y a plein de choses intéressantes en dehors de la France. Pour la gastronomie, je me rends compte que dans plusieurs pays on mange mal, ou on ne marie pas correctement les aliments et goûts. En Pologne, les gens ont l’air de manger parce qu’il le faut et non par plaisir. Pour cela j’apprécie la fierté française pour la nourriture.
A quelle fréquence rentrez vous dans votre pays d’origine ?
Je rentre tous les 3 à 4 mois. Depuis janvier je suis rentrée en avril pour déposer mes affaires d’hiver et prendre mes vêtements d’été, et en juillet pour voir ma famille dans les Alpes. Il y a des vols Easy Jet entre Cracovie et Bâle-Mulhouse, et Lufthansa dessert Lyon, mais c’est plus cher. Etant écologiste, j’aimerais bien prendre le train mais c’est vraiment trop long (environ 21h). Il y a des bus aussi, mais c’est long et peu confortable.
Avez vous des contacts réguliers avec votre entourage resté dans votre pays d’origine ?
Je reste en contact avec mes parents et ma famille grâce aux mails, on s’en envoie tous les 2 à trois jours. Le téléphone est trop cher depuis l’étranger. Pour mes amis il y a Facebook. Mes proches ne me manquent pas car il y a internet, de plus cela fait plusieurs années que je pars longtemps à l’étranger donc on est habitué.
Avez vous prévu de revenir vivre dans votre pays d’origine un jour ?
Un jour oui j’aimerai revenir, et acheter un logement pour avoir un pied à terre. Mais je ne suis pas sûre de trouver un travail stable car c’est un peu difficile en ce moment en France. En septembre 2013 je suis revenue chez mes parents et j’ai cherché du travail dans le tourisme, j’avais alors une expérience d’un an en agence de voyages. Mais soit on m’a reproché de ne pas avoir assez d’expérience, soit on me proposait des petits contrats de 3 mois, 8 mois…Pas assez long pour s’installer durablement.
Conclusion
Avez vous évolué ou grandit depuis votre départ ?
Le fait de partir à l’étranger fait beaucoup mûrir, on apprend à se débrouiller seule, à être autonome. Je suis plus curieuse de ce qui est nouveau et diffèrent, j’aime découvrir en permanence de nouveaux endroits et rencontrer des étrangers. Maintenant je n’ai plus peur d’aller dans un pays que je ne connais pas car je cherche toujours des informations sur le mode de vie, le climat, les choses à voir et à faire…C’est une formidable opportunité de pouvoir s’expatrier car on s’enrichit personnellement et on voit la France de manière un peu plus objective, on est moins fixé sur son nombril et son environnement proche. On critique moins les étrangers et on les comprend mieux, ce qui est courant en France je trouve, malheureusement.
Avez-vous des conseils pour les futurs-expatriés ?
Bien se renseigner sur le pays avant de partir, la monnaie et le taux de change. Chercher un travail avant d’arriver sur place (idéalement), car ensuite il y a un risque de vivre sur ses réserves trop longtemps et de les épuiser…Pour ne pas rester seule, il est important de prendre contact avec des locaux via internet, les réseaux sociaux, comme ça on peut s’intégrer plus facilement dans la société.
Comment vous voyez vous dans le futur ?
Je pense rester à Cracovie au moins jusqu’à décembre 2014, puis retourner à Berlin car cette capitale me plaît beaucoup. Si je m’installe là-bas à nouveau, je pense rester plusieurs années. Il y a beaucoup de musées et d’agences de voyages à Berlin, donc je ne devrais pas mettre longtemps pour trouver du travail. J’aime vivre à l’étranger car tout est différent au quotidien : une autre culture, une autre langue, un autre mode de vie. Pour l’instant je préfère vivre à l’étranger plutôt qu’en France car j’apprends plein de choses et je vis de belles expériences. J’ai des amis dans plusieurs pays étrangers.
Dans quel coin du monde rêvez-vous de vivre ?
Je rêve de vivre au bord de la mer, en Italie, pays que j’adore. Je serais aussi tentée par une destination paradisiaque comme les Seychelles ou la Polynésie française, avec un emploi dans un hôtel, une agence réceptive ou un tour-opérateur.
Où aimeriez-vous vivre une fois que vous serez à la retraite ?
En Europe, comme ça revenir en France au cas où ne serait pas compliqué ou long. Plutôt au bord de la Méditerranée mais il ne faudrait pas qu’il fasse trop chaud l’été. Peut-être en Sardaigne ou en Sicile.
Remerciements
Merci à Anne-Sophie d’avoir pris le temps de répondre à toutes mes questions et d’avoir partagé avec nous sa vie en Pologne !
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