L’interview de Jacqueline, un an plus tard en Serbie
Il y a un an, Jacqueline partageait avec nous ses impressions sur la vie en Serbie.
Aujourd’hui, nous revenons vers elle pour prendre des nouvelles.
Habites-tu toujours au même endroit ?
J’habite toujours sur le quai du beau Danube bleu.
Qu’y fais-tu aujourd’hui ?
Ma situation professionnelle a grandement évolué. J’ai ouvert une auberge dans le centre de Belgrade, à quelques pas de la Place de la République qui est la place centrale de la ville. Mon établissement s’appelle Authentic Belgrade Centre Hostel et je suis très heureuse d’avoir accueilli il y a 3 jours mes premiers clients français. (www.authenticbelgradecentrehostel.rs)
Aujourd’hui, avec un an de recul, qu’est-ce qui te plait dans ta vie à l’étranger en général, et qu’est-ce qui te plait moins ?
Je me suis complètement assimilée. L’atmosphère à Belgrade est chaleureuse et si seulement la situation économique était meilleure en général, tout serait encore mieux.
Et par rapport au pays en lui-même, as-tu découvert des choses supplémentaires que tu apprécies vraiment ? Et d’autres que tu aimes moins ?
La Serbie montre de jour en jour que la réputation que lui ont infligée les intrigues politiques des années 90 n’a rien à voir avec la réalité. Belgrade est une ville dans laquelle je me sens en pleine sécurité.
Ce qui est encore à améliorer à mon avis, c’est la lutte contre la corruption et le fait qu’il y a souvent des standards doubles entre les personnes aux fonctions importantes et les gens ordinaires.
Est-ce qu’un an de plus te donne l’impression d’être encore davantage intégrée ?
Je me suis intégrée depuis longtemps déjà. Si je n’avais pas gardé un tout petit accent français, personne ne pourrait croire que je ne suis pas Serbe.
Quel est ton bilan général de cette année passée ?
Cette année a été un tournant dans ma vie professionnelle. Je cherchais depuis longtemps une sortie de secours du monde professionnel corporatif qui, à mon avis, détériore la qualité de la vie (12 heures par jour au bureau, week-end passés avec mon ordinateur portable, le téléphone qui sonne tout le temps en vacances). J’ai débuté mon propre « business » et j’ai la satisfaction d’utiliser mes atout : les langues que je parle et mon sens de la créativité au niveau de la décoration de mon établissement, des services fournis aux clients et de la promotion de l’auberge par le biais de mon blog et des réseaux sociaux. Bref, je travaille avec plaisir.
Merci pour ces réponses et bonne continuation !
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